Pour l'année internationale des récifs coralliens, parrainez un corail et aidez à leur protection !

Pour l'année internationale des récifs coralliens, parrainez un corail et aidez à leur protection !

Menacés de disparaître, tout est mis en place pour essayer de protéger et préserver les coraux. Pour conserver ce précieux écosystème il est notamment possible d'en adopter un.

Plus original qu'un chien ou un chat et beaucoup moins contraignant, sachez qu'adopter un corail est possible ! Et ce dans l'objectif de contribuer à financer les efforts des scientifiques pour préserver ces écosystèmes très menacés. Cette initiative est proposée par le site par l'organisation française à but non lucratif Coral Guardian, à l'occasion de la désignation de 2018 comme l'année internationale pour les récifs coralliens. "Devenez parrain d'un ou de plusieurs bébés coraux, voire d'un récif entier !" peut-on lire sur leur site qui propose donc de faire des dons sous forme d'adoption.

À l'instar du site Reforestaction par exemple qui propose de planter ou offrir un arbre pour palier à la déforestation, l'association "transplante" des coraux dans "des zones de récifs endommagés" en Indonésie. Pour un minimum de 30 € (10,20 € après déduction fiscale), il est possible d'adopter, de localiser et de suivre l'évolution de son ou ses coraux. La marraine ou le parrain reçoit alors un certificat d'adoption sur lequel est inscrit le nom et la localisation du petit corail ainsi que la photo de l'aquatique filleul. Depuis 2010, ce sont ainsi plus de 23.000 coraux qui ont pu être transplantés grâce aux parrainages. Une initiative qui profite également aux populations locales qui dépendent de ces récifs pour la pêche par exemple. En témoigne cette expérience réussie de transplantation de coraux au Kenya.

De nombreux sites tels que celui de Coral Guardian, dédiés à la sauvegarde de l'environnement proposent d'autres alternatives. Vous pouvez aussi faire un simple don pour aider la recherche. Si vous souhaitez aller plus loin, il est également possible de faire de l'écovolontariat qui permet d'allier tourisme et missions pour la préservation de l'environnement. Généralement, les missions consistent à aller aider sur le terrain les chercheurs ou les gestionnaires, ou bien à assister les membres de refuges pour animaux sauvages aux soins quotidiens.

La moitié des coraux de la planètes ont disparu au cours des trente dernières années

Contrairement à son apparence végétale, le corail est un animal de la famille des méduse. Menacés par l'activité humaine, ces organismes sont en train de disparaître. La moitié des coraux de la planètes ont disparu au cours des trente dernières années. Leur dépérissement se caractérise par ce qu'on appelle le blanchissement, une décoloration progressive due à la perte d'une algue unicellulaire avec lesquelles ils sont en symbiose.

Consciente de l'urgence, l'Australie a notamment promis des centaines de milliers d'euros aux scientifiques du monde entier pour trouver des solutions concernant la protection de la Grande Barrière de corail. Le premier ministre, Malcolm Turnbull, a annoncé le 22 janvier un financement de 60 millions de dollars pour protéger le récif, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, contre les dommages causés par le réchauffement de la planète.

Après 1997 et 2008, 2018 est la troisième année internationale pour les récifs coralliens. Pour marquer l'événement, la grande barrière de corail fidjienne a été désignée site Ramsar (zones humides d'importance internationale) comme le rapporte le communiqué de presse de l'ONU Environnement.

Source : sciencesetavenir.fr

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