Une étude fait le point sur les transactions énergétiques, le renouvelable grimpe en flèche

Une étude fait le point sur les transactions énergétiques, le renouvelable grimpe en flèche

Le montant des opérations de fusion-acquisition dans le secteur des énergies renouvelables a presque doublé en 2015, pour atteindre 55,3 milliards de dollars, selon une étude du cabinet PricewaterhouseCoopers publiée mardi.

Si le nombre de transactions dans ce secteur n’a progressé que de 8%, à 524 opérations, leur montant total a lui bondi de 95%, tiré par plusieurs grosses opérations dans l’énergie hydraulique en Chine et au Brésil, a observé PwC.

La valeur des transactions dans les énergies renouvelables a « plus que doublé » dans la zone Asie-Pacifique et « presque triplé » en Amérique latine, a ajouté le cabinet.

Dans l’ensemble du secteur de l’énergie, l’activité de fusion-acquisition a en revanche reculé l’an dernier, avec 1.004 opérations (en baisse de 5%), pour un montant cumulé de 199 milliards de dollars (en repli de 16%).

Cette baisse s’explique par « le nombre exceptionnel de très grosses transactions dans le secteur des gazoducs aux Etats-Unis » en 2014, souligne PwC.

Dans le secteur de l’électricité non renouvelable, le nombre de transactions a chuté de 29% en 2015, à 312, pour un montant total de 84 milliards de dollars, inférieur de 10% à celui de 2014.

Dans le gaz non renouvelable, le nombre de transactions a grimpé de 26% l’an dernier, à 168, mais le montant total a fondu de moitié (-48%), à 59,8 milliards de dollars.

Dans ces conditions, les opérations portant sur des énergies renouvelables ont représenté 28% du total en 2015, contre seulement 12% en 2014.

Les acquisitions réalisées par des entreprises ont représenté les deux-tiers (66%) de la valeur totale des opérations du secteur, tandis que les investisseurs institutionnels ont représenté 15%.

Pour l’année en cours, PwC estime qu’il y a « de bonnes raisons de s’attendre à un volume de transactions significatif ».

Si les prévisions concernant la croissance mondiale présentent « de clairs risques de révision à la baisse », de « solides facteurs soutiennent l’activité de fusion-acquisition dans le secteur de l’électricité et des énergies renouvelables », explique le cabinet.

Il cite la poursuite des restructurations des entreprises du secteur (chez les allemands RWE et E.On par exemple), sur fond de volonté de réduire les émissions de CO2, la concentration des sociétés de capitalisation moyenne aux Etats-Unis (notamment parmi les compagnies de distribution locales), les investissements chinois à l’étranger ou encore le niveau de rendement attrayant des actifs situés dans des secteurs régulés.

Source : goodplanet.info

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